Gregory Mutombo porte depuis l’enfance une spiritualité qui, parce qu’elle préfigure son besoin impérieux d’unité et d’absolu, le singularise.
A partir de 1993, à l’âge de 19 ans, il suit différents enseignements à Paris, Nice et Londres sur les corps et soins énergétiques, les états modifiés de conscience, la cosmogonie, l’écriture inspirée, les vortex de la Terre, la paneurythmie et la chromologie.
Etant musicien, il s’initie à la musicothérapie et à diverses techniques psychomusicales.
En 1995, il part pour un périple pédestre dans les montagnes bulgares, autour des sept lacs de Rila, région imprégnée des vibrations de Omraam Mikhaël Aivanhov et de Peter Deunov, dont il avait déjà approché l’essence via la paneurythmie. Il se retrouve face à lui-même dans cette nature qui lui parle sans discontinuer, de jour comme de nuit. Quelques semaines plus tard, il s’engage dans l’armée, concevant que ce chemin sera riche en initiations.
C’est alors le début d’un parcours, d’un voyage de 18 années dans le monde. Dans un certain monde. Il part tout d’abord près de 9 mois en Afrique, sa première affectation, entre Sénégal et Mauritanie, avant de retrouver la France pour occuper un poste à responsabilité. On lui confie une quarantaine de personnes alors qu’il n’a que 22 ans. Ensuite, il entre en 1998 dans la gendarmerie mobile, celle que personne ne voit. Il est envoyé dans les Comores puis en Amazonie, pour des périodes de plusieurs mois. En parallèle, il écrit deux romans : La stratégie de l’orphelin (1999) puis La corde d’argent (2000), publiés à compte d’auteur.
En 2003, il intègre l’Ecole des Officiers de la gendarmerie d’où il sort major de promotion, comme à chacune de ses précédentes scolarités militaires. Cette régularité suscite l’intérêt du magazine Paris-Match qui lui consacre un article en juillet 2006. Pendant ses deux années de formation, parce que la compassion et le refus de juger sont inscrits en lui, il publie un essai Les enfants-soldats en Afrique subsaharienne : conversion de victimes en bourreaux et obtient un diplôme de 3ème cycle de l’université de Paris-II portant sur l’analyse et la compréhension des comportements criminels.
En 2006, il est envoyé dans diverses îles d’Océanie où il est blessé en cherchant à apaiser de très vives tensions entre tribus. Rétabli en 2007, il lui est demandé de se rendre seul pour quatre mois en Centrafrique pour instruire l’unité d’intervention nationale et la conduire à agir dans un plus grand respect de la vie. En 2008, il est envoyé pour quatre mois en Guinée afin d’y former 4000 jeunes gens aux rudiments du maintien de la paix. Il y oeuvre dans des conditions difficiles puisque son lieu d’enseignement se situe à la frontière avec le Sierra Leone, dans le camp de réfugiés qui avait inspiré le décor final du film « Blood Diamond » avec Leonardo Di Caprio.
Chef de plus de 120 personnes à partir de 2009, il cherche à se dévêtir des oripeaux psychologiques qui conditionnent nombre de ses frères d’armes. Bien que s’appuyant sur une nécessaire rigueur et un sens affirmé de l’organisation sans lesquels toute volonté n’est que voeu pieu, il écoute ses subordonnés et, surtout, leur dit l’amour qu’il leur porte. Ce qui bouscule certaines coutumes.
En 2011, désigné avec son unité pour repartir vers les Comores, il y séjourne trois mois et est de nouveau confronté au spectacle édifiant d’une humanité en détresse.
Partagé, de par les circonstances, entre sa vision spirituelle, sa soif de lumière et ce qu’il vit au quotidien, il conçoit sa connexion aux dimensions supérieures comme un atout. Au fil des missions, il apprend alors autant de la solitude, de la mort, de la notion de service, d’obéissance, d’abnégation, de sacrifice ultime que de ces précieux instants de grâce qui, parfois, placent en apnée les champs de bataille et touchent le coeur même des plus belliqueux. Ni juge ni bourreau mais observateur éclairé de l’ombre, il chemine en silence, avec compassion et une volonté farouche de voir derrière les voiles de la violence.
En fin d’année 2012, après une difficile mission de six mois en Afghanistan, il sait que ce long parcours initiatique touche à son terme. De fait, il se ré-approprie cette Connaissance de laquelle il ne s’est jamais coupé puis renoue avec ses perceptions extra-sensorielles, ses capacités médiumniques de clairvoyance et de clairaudience. Conscient de la puissance d’ancrage, il s’engage depuis, avec une détermination absolue, dans le service aux autres, dans le service au bien commun.
En octobre 2016, il publie La Symphonie des Âmes – Du fracas des combats à la paix intérieure (Editions Trédaniel), le livre dont j'ai choisi de vous faire découvrir les trente premières minutes dans cette séance de lecture hebdomadaire.
Au travers de retraites, voyages, conférences, séminaires et consultations individuelles, ce sont aujourd’hui des dizaines de milliers de personnes qui ont vu, entendu et senti Gregory se pencher sur leur âme pour y lire entre les lignes, pour les aider à y déraciner leurs peurs et leurs peines.
Je vous souhaite une agréable écoute,
Philippe Hardy Prioton
Votre Écrit Vainc
( Source du texte : Booknode.com )
Commentaires